Bisson Louis-Auguste [Photographie], 1842
Honoré de Balzac est né à Tours en 1799 dans une famille de petite bourgeoisie provinciale.Dès l’âge de 8 ans il entre comme pensionnaire au collège de Vendôme où il reçoit une éducation chrétienne.
En 1814 il s’installe à Paris et fait des études de droit tout en travaillant chez un avoué. En 1818 il commence à écrire et sa première oeuvre est une tragédie « Cromwell » qui remporte peu de succès auprès de sa famille et de ses amis. Il publie alors ses premiers romans sous un pseudonyme mais ils ne sont guère appréciés. Il travaille beaucoup et se met à fréquenter des journalistes et des écrivains.
En 1826 Balzac fonde une imprimerie qui fait faillite et il se retrouve très endetté ce qui va l’obliger à écrire à un rythme forcené. En 1829 son premier roman « Les Chouans » est publié sous son vrai nom et ce n’est qu’avec deux romans « Le Colonel Chabert » et « Le Curé de Tours » qu’il est reconnu. Au cours de sa carrière il est aidé par plusieurs femmes tant du point de vue financier que relationnel. En 1842 il regroupe ses romans dans un ensemble qu’il intitule « La Comédie humaine » une œuvre immense qui comprend deux mille personnages (il dit lui-même qu’il concurrence l’état civil) dans cent trente-sept romans dans laquelle il reconnaît « peindre les deux ou trois figures saillantes de son époque ». « La Comédie humaine » comprend trois parties : « étude des mœurs », « études philosophiques » et « études analytiques ».
Légitimiste convaincu, il analyse le déclin de la noblesse et l’émergence d’une bourgeoisie capitaliste. Balzac défend ardemment la monarchie et la religion : « La pensée, principe des maux et des biens, ne peut être préparée, domptée, dirigée que par la religion. L'unique religion possible est le christianisme [...]. Le Christianisme a créé les peuples modernes, il les conservera. De là sans doute la nécessité du principe monarchique. Le catholicisme et la royauté sont deux principes jumeaux. ». Seuls le catholicisme allié à la royauté sont capables de sauver la société confrontée à l’individualisme. « J ’écris à la lueur de deux Vérités éternelles : la Religion, la Monarchie, deux nécessités que les évènements contemporains proclament et vers lesquelles tout écrivain de bon sens doit essayer de ramener notre pays. » Avant-propos de la Comédie Humaine.
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